Héliopole, créée à l’initiative de Bernard Massuyeau qui en est toujours membre, et de quelques militants écologiques, a eu vingt ans au mois de décembre 2018.
Ses créateurs pensaient alors, et c’est encore d’actualité, qu’il fallait d’une manière ou d’une autre participer à la prise de conscience, par le plus grand nombre, de l’impasse écologique dans laquelle se trouvaient nos sociétés et promouvoir de nouveaux modèles davantage respectueux de l’environnement.
Le nom qu’ils ont donné à l’association est construit à partir d’« hélios » le soleil et de « polis » la ville. Héliopole peut être compris comme : la ville solaire, c’est à dire alimentée par l’énergie solaire, ou la ville du soleil comme on dit d’une personne « elle a du soleil dans le coeur ». Sans oublier que « polis » est aussi la cité, l’idée étant qu’il s’agissait d’initier et de soutenir une démarche citoyenne.
Energies renouvelables et éco-développement : Parce que la promotion des énergies renouvelables est une évidence, à cause du dérèglement climatique lié à l’usage massif des énergies fossiles dont la fin est inéluctable précisément parce qu’elles sont non renouvelables. Avec éco-développement les fondateurs de l’association songeaient alors à l’urbanisme, c’est-à-dire à une nécessaire concentration de l’habitat afin de limiter l’emprise de l’urbanisation sur les terrains agricoles, également au bâtiment et à la mobilité comme secteurs prioritaires où pouvaient être réalisées des économies d’énergie.